Voilà un petit dessin qui en dit long.
Ou lorsque les dogmes des religions s’intercalent entre les étudiants et le discours scientifique de l’école. Ce n’est pas neuf, et bien évidemment un certain nombre des professeurs ne savent que dire à leurs étudiants à propos du califat qui tente de s’installer au Moyen-Orient.
Mais ce qui pourrait bien être neuf et beaucoup plus grave: c’est que certains professeurs n’osent plus parler de Darwin en classe. « Oser » le mot est lâché.
Suite à l’étude que vient de publier le CISMOC-UCL, on peut lire dans Le Soir « les crispations réciproques entre les musulmans et les non-musulmans à Bruxelles ont pris une ampleur inédite ».
Et les chercheurs d’appeler à oser de vrais débats sur des sujets tels que le machisme grandissant des jeunes garçons à l’égard des filles, la relation sciences et foi, la question du halal à l’école ou celui des salles de prières dans les entreprises.
“Il y a des solutions, mais il faut oser regarder les problèmes en face. On devrait être capable de repenser les choses ensemble”.
En savoir un peu plus sur cette question fondamentale dans ces deux courts articles.
Et beaucoup plus dans ces deux courageux articles en néerlandais qui ne sont pas de simples “Belga”, et dont l’un remonte déjà à 2009.