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Voilà 50 ans que la Belgique a demandé l’aide de travailleurs marocains pour répondre à la pénurie de main d’œuvre qu’elle connaissait dans les mine et dans la construction. Depuis la situation a bien changé et c’est pour la presse l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur.
Dans une étude du démographe Quentin Schoonvaere (UCL), évoquée dans un riche dossier BDW, on constate que la deuxième et la troisième génération commencent discrètement à quitter les traditionnelles communes de regroupement de centre ville pour aller s’installer à Machelen, Dilbeek, Drogenbos ou Vilvoorde. De 55%, ils ne sont plus que 47% à habiter la Région de Bruxelles. Les prix de l’immobilier n’y sont évidemment pas pour rien, mais quitter le poids de la communauté est aussi un souhait qui commence à s’exprimer par certaines jeunes familles.
Sans doute faut se réjouir de cette dispersion sur un plus large territoire en terme de mixité et de meilleure chance d’intégration, mais la qualité médiocre de l’enseignement du néerlandais dans les écoles bruxelloises, oblige à mettre un bémol à l’harmonieuse intégration souhaitée dans la population flamande de ces communes. Affaire à suivre, notamment avec les enfants qui iront dans des écoles peu préparées à leur accueil.