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Energie bruxelloise.

Billet d’humeur

L’électricité est la source d’énergie la plus propre, si elle est produite par des éoliennes, des panneaux photovoltaïque, de l’eau ou autres sources durables. C’est donc elle qu’il faudrait promouvoir, y compris pour nous déplacer et pour chauffer nos maisons. Cela grâce à des véhicules électriques et à hydrogène abordables, à des pompes à chaleur, voire a des radiateurs électriques à inertie.

Fini donc le charbon qui fut le pire. Bientôt fini aussi le gaz, que nous importons de loin et même de Russie. Ce gaz que l’on nous a recommandé en offrant des primes pour les chaudières à condensation. Aujourd’hui en Flandre, il n’y a même plus de conduites de gaz installées dans les nouveaux lotissements. C’est dire si le gaz n’est plus considéré que comme une source d’énergie temporaire. Autant savoir.

Reste le problème du stockage de l’énergie verte – produite principalement en journée – alors que c’est en soirée que la demande est la plus forte. Reste aussi le problème du prix fluctuant de l’électricité, dont une partie est importée. Actuellement à Bruxelles, l’électricité est la source d’énergie la plus chère. Ce n’est pas ainsi que l’on va convaincre les Bruxellois de passer au tout électrique. Ne faudrait-il pas, à tout le moins, arrêter de taxer l’électricité et proposer des primes supplémentaires pour l’achat de pompes à chaleur, de moteurs non thermiques et pour l’installation de davantage de panneaux photovoltaïques et d’éolienne urbaines ? Les spécialistes me démentiront si nécessaire.

Des voitures impayables.

Les voitures électriques restent impayables pour la plupart des Bruxellois qui vont devoir remplacer leur voiture. Que ce soit en 2025 ou en 2027. Le report de deux ans voté au parlement n’y changera rien. C’est l’industrie automobile européenne qui est responsable de cette situation. Très performantes dans la fabrication de voitures thermiques, les grandes marques européennes ont tardé à s’équiper pour la production de voitures électriques et se sont rendues dépendantes pour les batteries.

Comme à Forest avec Audi, elles ont transformé complètement leurs usines à grands frais et ont dû longuement recycler leur personnel. Pour récupérer leurs énormes investissements, elles se sont principalement dirigées vers la production de SUV et autres véhicules aussi luxueux que lourds. Ce sont les voitures dites « de société » qui ont été leurs principaux clients. Quasiment aucune offre pour la classe moyenne.

Heureusement en Chine, les constructeurs se sont rapidement lancés dans la production de voitures plus populaires et payables. Pas de chance pour les Bruxellois, l’Europe a rapidement décidé de taxer lourdement les véhicules produits en Chine, pour protéger son industrie automobile. Les Bruxellois qui ne peuvent se passer de voiture privée attendent toujours l’arrivée d’une 2CV ou d’une 4L électrique sans gadgets inutiles.  Et puis aussi suffisamment de bornes pour les recharger.

Des voiture partagées.

Avez-vous déjà essayé une voiture partagée ? C’est pratique et moins compliqué qu’on ne l’imagine. Après une simple formalité d’adhésion à l’entreprise loueuse de votre choix, il  vous suffit de prendre votre téléphone pour disposer d’une voiture près de chez vous, juste le temps nécessaire. Pas besoin de la laver, ni d’en changer les pneus ou de la mettre à l’entretien. Des précisions supplémentaires ICI.

Avec des voitures personnelles qui sont en stationnement pendant plus de 80% du temps, il est permis de réfléchir à un autre usage de la voiture. Sur le plan financier, selon Autodelen.net, le car-sharing permet d’économiser jusqu’à 3.000 euros aux Bruxellois qui roulent moins de 12.000 km. Et ils sont nombreux. Sur le plan du trafic c’est tout bénéfice, puisque chaque voiture partagée remplace en moyenne 10 voitures privées.

À Bruxelles, le nombre d’utilisateurs de voitures partagées a triplé depuis 2021. Plus de 80.000 Bruxellois en empruntent une régulièrement. Avec ou sans retour obligatoire au lieu de prise en charge. Cambio, Wibee et Getaround proposent des véhicules partagés qui doivent être ramenés à l’endroit où la voiture a été empruntée et où le parking leur est garanti. Miles et Poppy proposent l’option de récupérer un véhicule partagé en libre-service pour le ramener à un autre endroit de la capitale.  Poppy joue aussi au taxi.

Rallumer le chauffage ?

Avec des températures qui descendent allègrement sous les 15° la journée, et des nuits froides, de nombreux Bruxellois ont rallumé leur chauffage. Avons-nous réellement besoin de le faire dès aujourd’hui ? À quelle température devient-il nécessaire de l’allumer ? Et qu’est-ce qui empêche certains de le faire ?  

Moustique y consacre un article détaillé disponible ICI. Selon le groupe Engie, les températures idéales sont celles-ci: 19°C pour le salon, la salle à manger, la cuisine et le bureau mais 18 selon l’OMS et 16°C pour une chambre,  17°C à 22°C pour la salle de bain. Est-il  cependant utile de chauffer la salle de bain toute la journée, alors que son usage est limité  dans le temps ? Un radiateur électrique soufflant fera souvent l’affaire.

Absent durant la journée ? réduire la température à 16° vous permettra de réaliser une économie de 10 à 15%.  Absent pour  24 heures ou plus : la température peut être diminuée entre 12 et 14°C. » selon Chauffagistes Belgique. Si vous travaillez immobile face à un ordinateur, un pull, des mitaines et un bonnet vous donneront le confort nécessaire pour poursuivre votre travail à moins de 20°. L’énergie la moins chère sera toujours celle que l’on n’utilise pas …

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Une communauté bien intégrée.

Vendredi soir, la petite communauté népalaise de Belgique se réunissait dans la salle gothique de l’hôtel de ville pour célébrer sa fête nationale de Constitution, et non de libération, parce que la Népal n’a jamais été colonisé. Une assemblée nombreuse et joyeuse, qui tenait à marquer brillamment sa présence à Bruxelles et sa bonne intégration à la société belge, sans renier sa culture d’origine.

La cérémonie a commencé par la Brabançonne et le drapeau belge, suivi de l’hymne européen et enfin par le drapeau et l’hymne du Népal. « Cette cérémonie est l’occasion d’exprimer notre sincère gratitude au peuple belge, qui a fait preuve d’un soutien et d’un amour indéfectibles pour le Népal ». Immigration peut donc ne pas rimer nécessairement avec craintes et problèmes, mais aussi avec enrichissement mutuel.

Au Népal, la population a établi un programme de gestion communautaire de la forêt dont elle est très fière. Sauvegarde des espèces menacées, protection de la faune et de la flore, protection des sources d’eau et lutte contre le réchauffement climatique. Les bénéficiaires peuvent ainsi prélever des bois d’œuvre, du bois de chauffage, des plantes médicinales et des herbes et feuilles pour l’élevage, en agroforesterie, écotourisme et eau.