La foi ne fait pas la loi

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Alors que la majorité des Belges étaient baptisé.es et que beaucoup fréquentaient les églises catholiques ou protestantes, la loi – qui s’impose à toutes et à tous – a finalement consacré la séparation de l’Etat et de l’Eglise, après une longue histoire retracée dans un texte très personnel de Robert Calmon, publié par Wikisource.

A Bruxelles aussi, la liberté de culte est garantie et même subsidiée par l’Etat, mais son exercice reste subordonné au prescrit de la Constitution et aux lois du peuple belge. «La loi protège la foi aussi longtemps que la foi ne veut pas faire la loi» écrivait Le Soir en 2016. C’est une condition essentielle pour le maintien d’un État démocratique impartial.

Il y a plus de trois siècles déjà, la philosophie politique de Spinoza disait en conclusion, que le but de l’état de société est la paix et la sécurité. « Le meilleur État, par conséquent, est celui où les hommes vivent dans la concorde, et où la législation nationale est protégée contre toute atteinte ». Le droit au respect des croyances, des opinions ainsi que des diverses minorités qui composent la ville, constituent la base d’une démocratie urbaine saine. Y adhérer n’est-il pas un devoir pour toutes celles et tous ceux qui désirent continuer à vivre en paix avec les autres citoyennes et citoyens bruxellois.

 

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