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Kipa, foulard ou croix, Actiris ne pourra plus empêcher ses employés d’afficher leur préférence religieuse suite à une décision du tribunal du travail. Le prononcé lui impose de supprimer de son règlement d’ordre intérieur la phrase : “Durant leurs prestations, les membres du personnel d’Actiris n’affichent leurs préférences religieuses, politiques ou philosophiques ni dans leur tenue vestimentaire, ni dans leur comportement”.
Bien que cette décision risque de faire jurisprudence, le conseil d’administration d’Actiris a choisi de ne pas se pourvoir en appel. Il estime que c’est au gouvernement bruxellois à trouver une solution qui mette toute la fonction publique à l’abri de ce type de décision pour pouvoir assumer sa neutralité.
En vertu du principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat, ne serait-il pas impératif que les représentants de l’autorité en contact avec le public affichent une neutralité bienveillante envers tous les usagers, tant par leur tenue vestimentaire que par leur comportement ?
Quelques avis contradictoires épinglés dans la presse.
Cher Yvan Vandenbergh,
C’est inouï. Déjà le prononcé est grave car il faut absolument se montrer ferme pour éviter ce qui est en train de se passer à Ajaccio. Mais qu’en outre tout un CA décide de ne pas aller en appel face à une décision qui donne une fois de plus le sentiment de céder à la pression des “religieux”, c’est simplement lâche.
Que l’Autre décide, moi je me soumets… Telle semble être la devise de ce CA.
Inquiétant aussi pour toutes les autres administrations du royaume…
Bruno