2 réflexions sur « No comment »

  1. Brigitte Vermaelen

    Nous sommes en guerre. Une guerre sans front précis, avec un ennemi invisible, très difficile à combattre. Chacun-e d’entre nous est désormais une cible potentielle.

    Quand donc nos politiques, français et belges notamment, vont-ils avoir le courage d’agir sur les causes de cette situation, en vrac : la disqualification récurrente, souvent a priori des résidents d’origine étrangère, fussent-ils même de nationalité belge ou française, – autrement dit la xénophobie ambiante -, le foirage de notre système scolaire qui engendre beaucoup trop de jeunes sans diplôme et maîtrisant mal le français (ou le néerlandais), un chômage de masse aggravé par une compétition à tout prix et des politiques aveugles d’austérité qui broient surtout les plus faibles, la précarisation, le creusement des inégalités sociales, le pourrissement du conflit Israël-Palestine, du conflit syrien, etc, etc,…

    Je ne vois pas de résultats probants face à ces problèmes que nos politiques construisent eux-mêmes, activement ou par passivité, politiques que nous élisons.

    Le déploiement de soldats et de policiers est une solution dérisoire par rapport à l’ampleur du problème, la preuve en a malheureusement été faite hier à Paris, pourtant toujours en état d’alerte Vigi-Pirate depuis le massacre de Charlie.

    Nous n’avons pas d’autre solution que de penser le monde de manière radicalement différente pour arrêter ce suicide collectif.

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  2. de Halleux

    Merci, cher Yvan pour votre envoi « no comment ». Face à l’horreur et au réel, il n’y a en effet pas de commentaires possibles. J’étais à Paris hier soir. La guerre, la non prise en compte sérieuse par l’UE des migrants et l’extrême droite nous annoncent des jours graves. Votre blog nous aide à combattre l’obscurantisme et la bêtise,
    Attentivement
    Bruno

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