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Avec le vieillissement accéléré de sa population, « L’avenir de la Flandre est à Bruxelles. C’est très clair. Si elle veut se relever sur le marché du travail, elle doit aller chercher sa main-d’œuvre à Bruxelles. Donc, elle doit investir dans la formation du capital humain à Bruxelles. » Jean Hindriks, professeur d’économie à l’UCL dans une interview Le Soir.
Si on prend la population entre 10 et 25 ans et qu’on la compare à la population qui a entre 50 et 65 ans, pour la Flandre, il y a un déficit de l’ordre de 250.000 personnes. « Donc plutôt que de bombarder les bateaux de passeurs on devrait ouvrir des agences d’immigration à Lampedusa ? » interroge Le Soir. Il n’y a, en effet, que l’immigration pour tenter d’équilibrer les recettes afin de faire face au payement des pensions.
Cela suppose évidemment que les migrants soient rapidement intégrés au marché du travail. A Bruxelles cette intégration n’est pas bonne du tout. Avant de s’imaginer que ce sont les migrants qui vont payer les pensions, il faudra se demander comment les intégrer dans un système scolaire adapté et ensuite dans notre marché du travail.