L’anglais: future lingua franca de Bruxelles ?

_______________________________

La question revient régulièrement sur le tapis. Cette “anglicisation” de la ville est elle souhaitable ? inévitable ? dommageable ?

Bruxelles est sans doute la seule métropole internationale ou l’anglais n’est pas la langue véhiculaire. Certains pensent que cette exception doit être sauvegardée ne serait-ce que parce que Bruxelles est le lieu de rencontre de deux grandes culture européennes: la culture latine et la culture anglo-saxonne. Un lieu de rencontre propice à l’émergence d’expressions culturelles et artistiques inédites et métissées.

A Bruxelles la langue de l’école est le français ou le néerlandais, les très nombreux étudiants issus de l’immigration ne sont-ils pas en droit de croire qu’avec l’apprentissage de ces deux langues ils vont pouvoir s’intégrer à la vie de la cité ? Peut-on leur annoncer demain, qu’outre leur langue maternelle, il va désormais falloir en apprendre une troisième pour se faire comprendre à Bruxelles ? De l’autre côté du canal ou même à Saint-Gilles qui donc parle anglais ? Une dualisation supplémentaire de la ville en vue ? Dans le meilleur des cas l’anglais ne prendra-t-il pas la deuxième place du néerlandais, langue parlée par la majorité des citoyens du pays ?
Tous quadrilingues peut être un souhait à Bruxelles, une opportunité à offrir, mais peut on exiger cela de tous les citoyens pour vivre en ville ou trouver un boulot ? La question est posée. Les réponse divergent. Voilà la synthèse que Wikipedia fait de la situation et le point de vue du Plan Marnix (pourquoi privilégier 3 langues).

3 réflexions sur « L’anglais: future lingua franca de Bruxelles ? »

  1. Calamity Framboise

    L’anglais sera de plus en plus parlé à Bruxelles,c’est une réalité.
    Je trouve cela agréable,je ne sens pas de menace contre les 2 langues nationales,disons que c’est un plus,vu le nombre d’institutions européennes il faut réellement considérer son apprentissage.

    Répondre
  2. Antonio Ponte

    Excellente synthèse proposée par Wikipedia et qui correspond à ce que je croise tous les jours dans ma vie professionnelle comme dans ma vie privée. Effectivement, ceux qui utilisent l’anglais à Bruxelles se mêlent fort peu au restant de la population et se regroupent en vase clos. ils ont leurs lieux de rencontres et beaucoup ne font que passer quelques semaines, quelques mois, voire quelques années avant d’aller se poser ailleurs. Je ne crois pas du tout que le français soit menacé de disparition et je ne pense pas que le néerlandais puisse lui aussi être gommé vu le nombre de jeunes flamands actifs qui s’installent à Bruxelles, même s’il est vrai que la plupart d’entre eux sont trilingues (néerlandais, anglais, français).

    Répondre
  3. Simons, Henri

    gardons notre agréable bilinguisme et que le français – langue officielle de tant d’organisme internationaux – reste notre langue de base; sans quoi ne ne serons qu’un morceau culturel des Etats-Unis et nous perdrons nos spécificités qui font le charme de notre ville …

    Répondre

Répondre à Simons, HenriAnnuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.