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« Vous pouvez dire à nos mères que nous sommes régionalistes » (1)
Avec l’affirmation plus marquée d’une identité bruxelloise, les citoyens de la capitale sont nombreux à souhaiter que la Région devienne compétente pour les matières gérées par les Communautés et espérer la disparition des Cocof, VGC et autres Cocom, qui sont des obstacles à une gouvernance cohérente de la Ville-Région.
Une analyse du VIF confirme l’avancée de ce courant, au moins parmi des leaders socialistes wallons, suivis par certains membre cdH, Ecolo et MR.
” La lutte d’influence que se livrent la Communauté française et la Région wallonne est-elle en train de tourner définitivement à l’avantage de la seconde ? En janvier 2013, Jean-Claude Marcourt (PS) déclarait déjà: « Le courant régionaliste a gagné ». Avec le soutien d’Anne Poutrain, la directrice de l’Institut Emile Vandervelde, on assiste à une reprise en main du parti par des hyper régionalistes.
« Maintenir la thèse communautaire, c’est rester englué dans un fédéralisme d’affrontement » et se diriger lentement vers un régime d’apartheid à Bruxelles …
Au PS, on semble avoir compris que si on voulait un fédéralisme qui fonctionne, il fallait que « le pays repose sur trois Régions (tiens, et la Région germanophone ? ndlr), et non sur deux Communautés. »
(1) Une déclaration sacrilège qui sonnait comme un acte fondateur du régionalisme. En 2008, Christophe Collignon a cosigné cette carte blanche dans Le Soir avec la ministre wallonne de la Santé, Eliane Tillieux, et quatre autres parlementaires.