De plus en plus répandue à Bruxelles, la location et l’occupation d’un même logement par plusieurs colocataires est aussi un mode de vie choisi par des étudiants et des jeunes travailleurs, parfois aussi contraints, par les loyers de plus en plus élevés dans la capitale. Il nécessite un pacte de colocation avant la signature d’un contrat de bail bien spécifique.
Des promoteurs ont aussi pressentis cette nouvelle vague en mettant sur le marché de grandes demeures aménagées avec des espaces communs variés et un certain nombre de chambres mise en location. Même les banques s’y intéressent. Alternatives Economiques se livre à une analyse assez sévère, basée notamment sur l’expérience bruxelloise. L’IRIB y consacrera un débat le 15 juin de 12 à 14h.
Comme toute initiative novatrice, il va falloir que coliving se voit imposer un cadre légal destiné éviter les abus. Que la formule soit lucrative et pas accessible à tous ne fait pas de doute, mais qu’attend le secteur public pour produire ce type de logement à des prix plus réduits ? Quant à dire que le coliving retire des logements du marché, il semble plutôt qu’il fasse une occupation très dense de grandes demeures à l’abandon ou largement sous-occupées.