Avec une population bruxelloise issue du monde entier, l’école occupe une place capitale à Bruxelles pour faire société. Seul lieu de vie collectif et d’apprentissages, par où chaque citoyen passe obligatoirement, l’école est le lieu de rencontre entre personnes qui ont un avenir commun. Accessible à toutes et tous, gratuite, mixte et plurielle, c’est là que l’esprit critique peut se construire et s’exercer hors de tout dogme.
Avec ses différents réseaux et ses communautés linguistiques, l’école bruxelloise n’a jamais existé, alors qu’elle aurait besoin d’un projet fédérateur, qu’elle devrait être en mesure de raconter le passé de la ville, de se pencher sur l’histoire des religions, d’initier à la philosophie et à la citoyenneté. Une bulle de sérénité… hors du tumulte du monde, tout en parlant de la ville et du monde.
Un Festival du film d’éducation vient à point nommé pour tous ceux et celles qui s’interrogent sur l’école de demain. Il est organisé par les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMEA) et se déroule du 21 au 25 mars au Théâtre Mercelis à Ixelles. Toutes les projections sont gratuites. Le thème: Soif d’Idéal. Les programme est ICI.
« La démocratie de demain se construit dès la maternelle, en formant des personnes capables d’empathie, de créativité, de réflexion et d’engagement » (Véronique Decker, directrice d’école).
Il me semble urgent et indispensable que soit également dispensée ce qu’on appelle en anglais “media literacy” (éducation aux médias), comme cela se fait déjà en Finlande dès l’école primaire, afin de lutter contre la manipulation par les réseaux sociaux, les complotismes et les “fake news”, dont on a pu voir les effets désastreux notamment lors des élections aux USA et du référendum sur le Brexit au RU.
https://www.theguardian.com/world/2020/jan/28/fact-from-fiction-finlands-new-lessons-in-combating-fake-news