Caméras corporelles et police

Les drames et incident récents entre citoyens et police ont fait resurgir la question du port de caméras corporelles par les agents. Tant sur le plan juridique, éthique et financier, des questions semblent encore rester non résolues pour en généraliser l’usage.

Aux USA, 25 États qui ont reçu des subventions pour l’achat de caméras corporelles permettant de filmer les interactions avec le public. Selon une étude récente, les avantages pour la société et les services de police l’emportent largement sur les coûts de ces caméras. Elles montrent une baisse du recours à la force par la police. Parmi les services de police étudiés, les plaintes contre la police ont diminué de 17 % et le recours à la force par la police, lors d’affrontements mortels ou non, a baissé de près de 10 %.

Le coût des caméras corporelles de la police peut s’élever à plusieurs milliers de dollars par agent, étant donné que les coûts comprennent l’achat et l’entretien de l’équipement, le paiement du stockage de l’énorme quantité d’informations que les caméras peuvent collecter et la formation des agents. L’étude affirme cependant que la valeur monétaire des avantages des caméras corporelles – les économies générées par une réduction des plaintes des citoyens et des incidents de recours à la force évités – ainsi que les réductions de coûts qui pourraient résulter de la diminution du nombre d’enquêtes, sont très significatives. Le pdf traduction de l’article de CityLab en dit plus.

1 réflexion sur « Caméras corporelles et police »

  1. bernard

    Oui, c’est vrai, cela demande de l’investissement en achat et en entretien . Et pourtant, puisque l’éthique n’est plus là chez certains policiers, il faut que le technique prenne le relai pour sauvegarder la démocratie et la défense des citoyens honnêtes.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.