________________________________________
La météo prévoit 27 degrés à Bruxelles. Au Rajasthan on vient d’enregistrer des températures dépassant les 50 degrés. Les Indiens, qui en ont les moyens, se sont rués sur l’air conditionné, comme le relate Libération. Résultat: un pic dans la demande d’électricité – largement issue du charbon – et énormément d’air chaud rejeté dans les rues. Des animaux et des êtres humains auraient été jusqu’à s’y entretuer pour de l’eau, selon RTBFinfo.
Face au réchauffement climatique en cours et aux possibles canicules, l’air conditionné n’est donc pas une solution généralisable à Bruxelles. C’est du côté de la conception des bâtiments, de leur isolation, d’une circulation d’air tempéré naturelle et de la géothermie qu’il va falloir se diriger sans tarder pour les constructions neuves et même pour la rénovation des bâtiments anciens. Bruxelles Environnement organise une journée d’étude le 21 juin en vue de limiter la surchauffe estivale.
Il y a des siècles, les Romains et les Grecs faisaient circuler de l’eau dans les murs de leurs villas. Dans le désert, les palais des sultans étaient déjà climatisés, grâce à des bâdgirs, sorte de cheminées attrape-vent, parfois agrémentées de jarres en terre cuite remplies d’eau qui – par évaporation – produisaient de l’air frais. Il en existe des versions modernes. En Provence et au Canada, des « puits provençaux « fournissent de l’air frais en été et tempéré en hiver. Pour les immeubles à appartements, la géothermie pourrait être une solution d’avenir, comme le pratique notamment Lausanne. Des incitants régionaux vont devoir être proposés par le prochain gouvernement pour que les Bruxellois puissent se préparer au futur.
Tout cela est bien vrai. Et la nature, et les animaux sauvages, et les souffrances des pauvres… Non décidément les nantis sont de plus en plus centrés sur eux-mêmes veillant à leur zone de confort et tant pis pour les autres.
Il est grand temps de prendre soin de la planète, notre maison commune.