Ces nuisances sonores qui assaillent les Bruxellois

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C’est parce que la ville concentre de nombreuses victimes potentielles de nuisances sonores qu’elle doit être mieux protégée. 70% des Bruxellois considèrent le bruit comme une nuisance qui perturbe leur qualité de vie. Le bruit des transports reste la principale source de pollution sonore, suivie par les avions et puis le rail, mais c’est sans compter avec les chantiers, les sirènes et la ville festive. Mais non, nous n’allons pas tous aller vivre à la campagne.

L’ARAU a consacré son Ecole Urbaine à cette problématique qui ne cesse de proliférer alors que l’impact du bruit en matière de santé publique se révèle de plus en plus inquiétant et commence à être chiffré. La Région a pris des initiatives en vue d’une ville durable. Elle a ouvert un portail Info Bruit  qui permet de s’informer et d’introduire une plainte en matière de nuisances sonores. Elle a publié nouvel arrêté ” son amplifié “  qui est entré en vigueur le 21 février et elle va organiser une enquête publique à l’automne à propos d’un nouveau « Plan Bruit ».

La ville festive constitue une des composantes des nuisances sonores dans certains quartiers de la ville. La compétition entre villes, le développement des vols low cost et d’Airbnb ont aussi contribué à l’augmentation du nombre de décibels en ville. Le réseau européen « Vivre la Ville » y a consacré le congrès qu’elle vient de tenir à Bruxelles et en parle ICI. Un étudiant de l’IHECS a consacré son mémoire  aux ” Evénements dans l’espace public urbain “. Nous reviendrons prochainement sur la ville festive, sur les sirènes et sur le survol de Bruxelles qui connaissent des rebondissements.

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