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À quand la police de proximité promise depuis fort longtemps ? Le terrorisme a accaparé une grande partie des forces, et plus dans certaines zones que d’autres. Molenbeek mal lotie à notre plus grand étonnement. Peu de moyens disponibles pour le travail de terrain et la prévention. Les forces de l’ordre sous pression constante.
Une police de proximité ne devrait elle pas être une police à l’image de la ville ? Un recrutement composé essentiellement de Bruxellois et Bruxelloises qui connaissent et aiment la ville et sont représentatifs de la diversité de sa population ? Des missions de maintien de la paix. Moins de voitures et de sirènes. Plus d’agents à pied dans les rues ?
Au lieu de cela nous avons une police composée majoritairement d’hommes blancs non Bruxellois répartis en 6 zones qui ne permettent ni une vue d’ensemble, ni l’affectation des forces en fonction de la situation. Et chaque soir, nombre d’entre eux retournent dans leurs villes et villages où ils se sentent chez eux en waar Vlamingen thuis zijn. Annemie Maes (Groen) donne son point de vue et interpelle Rudi Vervoort.
Ceci dit, les candidats bruxellois ne sont pas toujours nombreux à se présenter, malgré un salaire attractif pour un métier à risques. Un grand nombre se voit recalé notamment au niveau des langues.