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Des militaires en arme dans les rues de Bruxelles, nos commissariats bouclés, des contrôles d’identité et des écoutes renforcés, des visites de Bruxelles annulées et surtout la une de tous les médias consacrée au moindre rebondissement et même aux rumeurs. Ca suffit !
Oui, les médias ont le devoir de nous tenir informés. Oui, ils doivent nous aider à réfléchir à ce qui nous arrive. Non, ils ne peuvent en profiter pour doper leur audimat ou leurs ventes par des textes et des photos sensationnalistes tous les jours à la une. La vie continue, à Bruxelles comme ailleurs, malgré les menaces. il n’y a pas de raison sérieuse de reléguer les autres infos à l’arrière plan.
En entretenant cette psychose collective, les médias font le jeu des commanditaires des actes de terrorisme qui visent à déstabiliser l’occident, à opposer les communautés les unes aux autres, à radicaliser les jeunes laissés pour compte et à souhaiter une « guerre des civilisations » comme une Croisade non achevée évoquée par l’historien Hervé Hasquin
Parlons en moins. Parlons en mieux.
Cher Yvan,
Merci pour ce petit mot! J’ai une question (rhétorique?). Y a-t-il, selon toi, un débat de fond à Bruxelles? Ou alors: quand aurons-nous un débat qui engage tous les acteurs de la société à tous les niveaux? Car là j’ai l’impression que les citoyens, bruxellois et autres, sont constamment en attente de politiciens qui diront des choses pour ensuite aiguiser et étaler davantage leur cynisme sur les réseaux sociaux… Il me manque comme le sentiment de participation à une démocratie, et pourtant, j’ai essayé.
Bonjour Marlène,
Il y a eu les Etats Généraux de Bruxelles qui ont réuni la société civile bruxelloise pour réfléchir à l’avenir de notre Ville-Région avec la collaboration des chercheurs de toutes les universités bruxelloises. Il y a eu l’Appel des Bruxellois “Nous existons! Wij bestaan ! We exist !”. Tout cela ICI.
Il y a aussi la Brussels Summer University annuelle en septembre, mais aujourd’hui, force est de constater qu’il n’y pas de lieu de débat permanent pour la société civile bruxelloise. D’où viendra une initiative ?