Archives de catégorie : Tourisme

Verdure et paille.

De la paille. Un matériau qui réinvente la maison  et l’isole ? Avec son ossature en bois, son isolation en ballots de paille et ses enduits de terre crue, ce mode de construction commence à se développer. Et pas seulement des maisons privées, mais aussi du public, comme cette école en plein montage à Uccle. La paille fera-t-elle partie de l’architecture du futur ? Une brochure détaillée est disponible sur ce site.

Une capitale verte. Non ce n’est (toujours) pas Bruxelles. C’est Valencia qui a été nommée Capitale verte de l’Europe de l’année 2024, pour avoir amélioré l’environnement et la qualité de vie de ses citoyens et de ses visiteurs, grâce à près de cinq millions de mètres carrés d’espaces verts. Il n’y a pas que le Jardin du Turia, parcs et jardins sont répartis dans toute la ville et parfois bien caché comme le jardin Monforte.

Parc de Forest rénové. Il y a près de 70 ans que ce grand parc n’avait plus connu de rénovation. Restitué dans son aspect historique par Beliris et la commune, il a retrouvé ses sentiers, son mobilier, ses bancs et lampadaires d’époque et même une plaine de jeux. Le jardin de celles et ceux qui n’en ont pas.

photo de la plaine de jeux extraite de BX1

 

Des villes « touristifiées ».

Le 15 juin, plusieurs villes du sud de l’Europe seront le théâtre d’une journée de mobilisations coordonnées contre la « touristification » de leurs territoires. À Barcelone, Lisbonne, Naples ou aux Canaries, le tourisme de masse remodèle les espaces urbains, souvent au détriment des communautés locales.

La lassitude est palpable, et elle s’écrit même sur les murs : les appartements touristiques recouverts de graffitis « tourists go home » sont désormais un paysage familier dans bien des villes. Ce qui est mis en cause une dépendance excessive au tourisme, qui a progressivement chassé de nombreux habitants de leurs logements et de leurs quartiers.

A Bruxelles on n’en est pas (encore) là, mais avec le développement des citytrips, grâce à Airbnb et Ryanair, le centre historique n’en est pas loin. Son bourgmestre rock & roll déploie nombre de grands événements et des podiums musicaux, pour attirer toujours plus de touristes, avec les horeca et les commerces pour touristes qui les accompagnent. Un moratoire ne s’impose-t-il pas avant d’aller plus loin ?

 

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Le musée du futur.

C’est presque sur un coup de tête, que la Région a acheté l’ancien garage Citroën et décidé d’en faire un centre d’art contemporain, alors qu’elle ne disposait d’aucune collection à y exposer. C’est donc en collaboration – sonnante et trébuchante – avec le Centre Pompidou qu’elle compte animer les 40.000 m2, qui s’ouvriront aux public le 28 novembre 2026 … si les dépassements de budget sont honorés par un futur gouvernement de la Région en manque d’argent.

Jusqu’ici, c’est surtout d’argent que l’on a parlé à propos du projet Kanal. Pour ne pas dire d’un gouffre prévisible. Fort heureusement, Bruzz vient de faire le point avec Yves Goldstein, ancien chef de cabinet de Rudi Vervoort et aujourd’hui CEO de Kanal. Avec une rénovation qui aura coûté 197 millions et un subside annuel de 35 millions de frais de fonctionnement, il n’est plus pensable de faire marche arrière. En savoir plus sur les finances ICI

« On va enfin pouvoir parler de programmation et de contenu », déclare M. Redzi, la directrice artistique, qui a quitté la Tate Liverpool pour Bruxelles à la fin de l’année 2021. Bruzz l’a interrogée. Tout est prêt pour l’ouverture, mais les années suivantes doivent se préparer longtemps à l’avance. La volonté de traverser le canal et d’être ouvert au public local est affirmée avec force. Le hall central est annoncé ouvert à tous gratuitement sept jours sur sept, de 7 heures à minuit. Cet article de Bruzz en dit plus et livre des photos ICI et .

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Les quais de Molenbeek.

Fin des années 60, les berges de la Seine ont commencé à être aménagées en voies rapides. Georges Pompidou estimait que la ville devait s’adapter à la démocratisation de la voiture et rien ne devait en entraver ni le flux, ni la vitesse. Aujourd’hui une grande partie des berges de la Seine ont été interdites aux voitures et rendues aux Parisiens. non sans de vives protestations. D’abord le dimanche et puis définitivement depuis 2016, avec l’agrément de la Justice.

Les Parisiens s’y promènent au bord de l’eau, y courent, s’y reposent dans des transats, y organisent des pique-niques, … Cela a donné des idées aux riverains du Quai du Hainaut. Des travaux en cours, leur ont permis de jouir librement des espaces libérés du trafic. De temporaire, ils aimeraient que la situation devienne définitive. Molenbeek ne l’entend pas de cette oreille.

Dans un article de Bruzz, traduit pour vous ICI, des riverains expriment leurs rêves. Se livrent aussi, des agents de la Mobilité et la ministre Van den Brandt (Groen), qui se sent parfois bien seule pour un tel changement. Dimitri Strobbe veut faire du canal en un « espace urbain vivant, vert et bleu ». Mais ici, le seul objectif après travaux est de rétablir la circulation le plus vite possible. L’utopie pourrait cependant devenir réalité et le canal un lieu de rencontre inattendu.

© Linkedin/DS La version IA du Quai du Hainaut générée par Dimitri Strobbe.

 

 

 

 

Un tourisme de qualité.

Prague veut des visiteurs « plus riches et plus cultivés ». La ville dit stop aux tournées organisées des bars nocturnes. La capitale tchèque vise une clientèle plus curieuse et respectueuse des habitants. Désormais, il est interdit d’organiser des tournées de bars guidées entre 22h et 6h du matin dans les rues de Prague. La municipalité souhaite ainsi protéger la tranquillité des riverains

Elle vise les excès liés à ces virées nocturnes, souvent prisées par des groupes d’enterrements de vie de garçon, notamment britanniques. Elle dit vouloir aller vers un tourisme de qualité. Les tournées festives nocturnes n’étaient pas toujours du goût des habitants, ni d’ailleurs des autres touristes, qui souffrent du bruit et des débordements. Cet article en dit un peu plus sur l’attitude de Prague.

Si les excès du tourisme de masse se voient de plus en plus décriés, le contraire de ce tourisme de masse ne devrait cependant pas signifier tourisme élitaire, réservé aux seuls riches. On se rappellera les « frigobox touristes » interdit à Knokke le Zoute. Certaines villes ont instaurés des numerus clausus, qui limitent le nombre de touristes admis sur certains sites. D’autres ont instaurés des taxes pour les touristes d’un jour. La réflexion n’est pas close. Il faut espérer qu’elle démarrera prochainement à Bruxelles, que certains estiment en voie de disneylandisation.