Dans un éditorial du Soir, Béatrice Delvaux, généralement nette mais mesurée, parle d’un chaos sans limites et se demande quand la descente aux enfers de Bruxelles s’arrêtera ? Quand les politiques qui sont censés diriger la Région reprendront-ils leurs esprits et cesseront de mettre en danger les organisations, les entreprises, les institutions et surtout les citoyens et citoyennes dont ils et elles ont la charge ?
Le Samusocial qui héberge chaque jour 2.000 personnes, dont un quart d’enfants, attend toujours le versement de subsides et d’une dotation. Nombre d‘associations alertent sur les difficultés qu’elles ont à remplir leurs missions, et sur la nécessité de couper dans leur personnel et les services qu’elles rendent à la population. Les manoeuvres autour de la démission de Sven Gatz prennent aujourd’hui des relents communautaires.
La fermeture par la banque Belfius de sa ligne de crédit est un signe supplémentaire, de la perte de confiance dans la gouvernance et la situation économique et financière de la Région. Selon elle, l’arrivée de Frédéric De Gucht (Open VLD) sur la scène politique bruxelloise n’a fait qu’ajouter du chaos au chaos. Reste à voir le compromis budgétaire que David Leisterh va pourvoir sortir de son chapeau pour espérer pouvoir enfin former un gouvernement après 500 jours.
