Un lecteur nous rappelle que les « régionalistes » ont privé l’Etat fédéral d’un certain nombre de ses compétences au profit des Communautés et Régions, comme par exemple les Allocations familiales, l’Environnement, une grande partie de la Mobilité et du code de la Route. Déshabiller le Fédéral fait partie du projet de la N.VA, mais pas seulement elle.
Si le Fédéral est néanmoins intervenu dans le financement du Métro 3, c’est dans le cadre de Beliris, mais avec une enveloppe fermée. Pour ce lecteur, il est donc peut-être vain de demander au Fédéral de venir au secours du Métro 3, alors que ce sont les Régions qui ont voulu être compétentes en matière de Mobilité ?
Des navetteurs des deux Brabant figureraient parmi les utilisateurs de la future ligne de métro 3, sans en assumer la charge. Gagnant leur vie à Bruxelles, leurs impôts sont néanmoins intégralement versés à la Flandre ou à la Wallonie. Ne serait-il donc pas normal que ces deux Régions participent au frais de construction de cette ligne ? Si tant est qu’elle reste programmée par un futur gouvernement bruxellois, qui sera nécessairement en quête d’économies.

Trèèès juste Yvan.
Dans toutes les régions frontalières comme à l’intérieur de tous les pays à régime fédéral, l’impôt du travailleur à cheval sur deux juridictions fait l’objet d’une redistribution négociée … mais pas pour notre Région.
1) Combien de millions d’euros de manque à gagner depuis la création de la RBC ? De quoi rembourser nos dettes abyssales ?
2) A chaque menace de prise en main par le Fédéral, à chaque allusion à la « mauvaise gestion » de la RBC, à chaque critique de nature financière; il FAUT que nos politiques, nos journalistes, nos citoyens engagés rappellent cette iniquité.
Pour que l’insuffisance du fond de « compensation » Beliris apparaisse pour ce qu’il est : un emplâtre sur une jambe de bois et un cheval de Troie institutionnel; pour que l’évidence d’une correction s’installe dans les esprits flamands et wallons; pour être solidaire sans être poire : il faut dénoncer, décortiqué et exposé ce vol institutionnalisé à chaque occasion encore et encore.