Sobriété sans austérité.

L’association franco-belge Negawatt démontre qu’on peut atteindre la neutralité carbone sans nucléaire ni capture de CO₂ et avec deux fois moins d’énergie. Un scénario qui promet à la fois du confort et des économies via la sobriété. Terme est honni, souvent associé à la décroissance, au retour « à la bougie », à un refus du progrès.

Les experts de Negawatt rassurent: pas de « prescription d’austérité ». Leur réflexion consiste à explorer comment « réduire considérablement nos besoins énergétiques tout en répondant au double impératif de garantir un niveau de vie confortable et de maintenir une activité économique dynamique ». Ni désindustrialisation, ni désert économique, ni retour au cheval de trait…

Avant tout, l’approche consiste à identifier où il est possible de réduire la demande. En questionnant certains besoins, en réduisant la surconsommation et le gaspillage… Puis en améliorant l’efficacité des procédés en place, par des améliorations technologiques, mais aussi, par des choix politiques et par des changements de comportements. Si vous avez des doutes et si la question vous intéresse, tout cela est détaillé ICI.

2 réflexions sur « Sobriété sans austérité. »

  1. Bernard gentil

    Je suis d’accord avec tout cela, mais j’ai comme un goût d’injustices. Avant le Covid : 40.000 avions par jour. Après le Covid : 70.000.

    Des super-tankers qui sillonnent les mers pour nous apporter des produits jetables venus de Chine ou du Vietnam (25% des achats compulsifs ne sont jamais utilisées – ndlr)

    Les modèles économiques nous donnent des alternatives, mais ils ne conviennent pas à la finance mondiale.

    Je crains que l’écart ne se creuse encore davantage entre les hyper-riches et hyper-puissants et le petit peuple (dont le tiers et le quart-monde).

    Good luck to everyone (bonne chance à tout le monde…)

    Bernard

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  2. Stéphane LAGASSE

    C’est tellement le bon sens !
    La modération ne fera jamais le buzz. La sobriété, le partage, la réparabilité sont le cauchemar des toucheurs de pourcentage et des politique qui en dépendent. Nous sommes prisonniers.es d’un TINA (There is no alternative) que continue de défendre quasi tous les partis. « Pour payer ma pension, nous devons vendre des armes, augmenter la productivité et la compétitivité de NOS entreprises ». Et ces « élus.es » nous entrainent aux désastres cumulés de la destruction de nos conditions de vie et des va-t’en guerres.
    Résistons de toutes nos forces intimes et collectives !

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