Quid de nos écoles ?

Une décroissance de 2% de la population bruxelloise est projetée par des statistiques récentes. L’une des raisons est la dénatalité. En 10 ans, un quart de bébés en moins. Il ne sera donc pas nécessaire de construire de nouvelles écoles et le personnel enseignant serait amené à diminuer. 459 personnes en moins dans le maternel et 1765 instituteurs amenés à disparaître dans le primaire. Un problème social pour ceux qui ne sont pas nommés.

Cette diminution du nombre d’élèves dans les différents établissements va libérer des espaces. Une opportunité pour réorganiser certains apprentissages dans les écoles, pour créer des ateliers, pour scinder certaines classes trop importantes à certains moments. Une opportunité aussi pour construire des écoles dans les quartiers en manque.

Nos bâtiments scolaires sont souvent vétustes et peux lumineux, héritiers d’une architecture proche de celle des casernes et du pénitentiaire. Parfois même du pavillonnaire provisoire. Les rénover s’impose, mais sans sacrifier de la terre arable, comme allait le subir le Donderberg. Repenser l’architecture scolaire comme l’on fait les pays scandinaves ? Ouvrir les écoles à d’autres destinations en dehors de leurs heures de fonctionnement ?

 

1 réflexion sur « Quid de nos écoles ? »

  1. Gérard

    Toujours aussi pertinent, cher Yvan.
    Un écueil à éviter: la surenchère entre écoles pour s’atirer des élèves.
    Je n’ai pas vérifié les chiffres ..mais l’exode de famille cherchant un logement moins cher ne s’est il par ailleurs pas accentué ces 10 dernières années?
    Merci encore,Yvan

    Myriam Gérard

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