Comme nous le relevions ICI le 24 avril, une majorité de gauche existe effectivement dans les deux groupes linguistiques du parlement bruxellois. Elle s’est d’ailleurs prononcée au parlement pour la reconnaissance du génocide commis à l’égard du peuple palestinien et contre les loyers abusifs. Pourquoi ne pourrait-elle sortir Bruxelles de l’impasse en constituant un gouvernement majoritaire ?
C’est la question que posent aujourd’hui une série d’acteurs de la société civile et du monde académique, qui publient un « Appel pour une alliance progressiste », En ook hier een Oproep in het Nederlands. Elle aurait le devoir de s’organiser pour promouvoir, sur le territoire de notre Ville Région, une société durable et résiliente avec une justice sociale et environnementale, le care et la solidarité comme boussoles politiques.
« Nous sommes nombreux dans les organisations sociales et culturelles, et parmi les acteurs de la société civile, à appeler de nos voeux un tel projet politique. Cet appel n’est pas un blanc-seing: nous resterons, à notre place, des partenaires vigilants ». En ce 1er mai, elles appellent les forces politiques qui se disent soucieuses de l’avenir de Bruxelles et qui se reconnaissent dans ces ambitions à franchir le pas.
