Le 1er mai à Bruxelles, c’est l’opportunité d’aborder en rue et sans rendez-vous, les Paul Magnette et Ahmed Laaouej du PS, Marie Lecocq d’Ecolo et une responsable bruxelloise du PTB. Interrogés à propos du blocage de la formation d’un gouvernement et sur l’impatience des Bruxellois, ils me disent tous, être d’accord pour se mettre à table afin d’envisager la formation d’un gouvernement de gauche.

Ils s’empressent aussitôt de préciser que ce ne sera pas à n’importe quel prix et posent chacun leurs balises. Aucun parti n’obtiendra l’approbation de l’ensemble de son programme. Il faudra nécessairement rechercher des compromis. Il est permis de se demander pourquoi le PS ne s’est pas proposé comme formateur pour commencer à négocier tout cela, pendant ces longs mois d’immobilisme, alors que David Leisterh (MR) avait rendu son tablier.

A entendre les ténors de la gauche hier, des négociations pourraient commencer dès lundi. Mais à trois – avec 39 sièges – ils ne disposent pas d’une majorité suffisante parmi les 89 députés du parlement. Il leur faudra donc un partenaire de plus (lequel ?) ou compter sur quelques abstentions ? Le bout du tunnel serait-il en vue ? Discutera-t-on enfin programme et budget ?