Quels pouvoirs de proximité ?

C’est au nom de la nécessaire proximité du pouvoir, que la fusion des communes ou celle des CPAS ou des Zones de police sont combattues à Bruxelles. Les opposants tiennent aussi à maintenir des privilèges et à placer de nombreux mandataires. Pour répondre à l’édito de Fabrice Grosfilley, faire de Bruxelles une seule grande commune, n’est pas concevable sans créer des «  Mairies d’Arrondissement » aux frontières plus logiques et avec des compétences en rapport avec une proximité locale.

Philippe Close (PS), grand défenseur de la proximité et du maintien de son vaste territoire historique, omet de dire qu’entre la rue Peter Benoit à NOH et l’avenue du Vivier d’Oie au Bois de la Cambre il y a plus de 8 km. C’est donc cela la proximité avec les citoyens qui y vivent ? Revoir les frontières des futures « Mairies d’Arrondissement » s’impose pour mieux les équilibrer et les centrer sur de vraies tâches de proximité. Plus sur des matières comme l’Urbanisme, le Tourisme, l’Enseignement,  le Climat, … qui demandent une vision à l’échelle régionale.

La « Grande Commune bruxelloise » pourrait disposer des compétences dévolues aux anciennes communes et qui échappent jusqu’ici à la Région. Quant aux « Mairies d’Arrondissement », aux frontières redessinées, elles seraient réellement proches du citoyen pour gérer des tâches de proximité, avec des antennes locales, partout où cela s’impose. Un seul CPAS et une  seule Police régionale disposeraient des outils et des pouvoirs nécessaires pour bien gérer la demande, mais ils ne pourront y arriver qu’en disposant d’antennes locales et commissariats de quartier proches des citoyens.

3 réflexions sur « Quels pouvoirs de proximité ? »

  1. mtdp

    Paris est une seule ville avec autant d’habitants que toute la Belgique, combinant ville+prefecture et des mairies locales (les maire d’arrondissements). Et on s’y pose pas la question de comment on doit stationner, ou qui va nettoyer la rue…
    La consolidation a Bruxelles en une seule mairie avec des antennes locales permettrait de realiser des economies importantes de structure, une meilleure cohérence… mais couterait des postes aux elus.
    Avec la classe politique actuelle à Bruxelles, on ne voit pas qui pour porter des projets de cette envergure.

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  2. Michel Van Roye

    La proximité kilométrique est certainement une bonne chose pour rapprocher le citoyen de ses élus, mais la gestion du dossier de « La Maturité » a montré que le facteur principal reste la volonté ou non de l’élu d’informer, consulter et tenir compte des avis des citoyens.

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