Happy Monday : des citoyens bilingues heureux

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C’est à Bienne / Biel en Suisse. L’ambiance y est au vivre ensemble. Vous arrivez dans un monde où vous pouvez parler dans la rue en français, on vous répond en allemand et cela semble tout à fait normal. Vous pouvez mettre vos enfants dans des écoles qui encouragent très fortement la connaissance de la langue sœur. Et depuis peu, une filière entièrement bilingue (Fibi) a été créée. Son succès est tel que l’établissement qui en est à l’origine n’arrive pas à répondre à la demande. Bienvenue à « Biel/Bienne », le nom officiel de la localité.

Et pourtant, il y a 40 ans, un tel programme n’était pas à l’ordre du jour.  » Les linguistes recommandaient de ne parler qu’une seule langue en disant que, dans le cas contraire, les enfants ne sauraient pas à quel saint se vouer en termes linguistiques. À l’époque, dans les familles où on parlait deux langues, on n’en choisissait qu’une en abandonnant l’autre. De nos jours, on considère que c’est une richesse culturelle et d’intégration qui participe aussi à une plus grande plasticité du cerveau, d’où des facilités à apprendre d’autres langues », explique Virginie Borel, directrice du Forum du bilinguisme, une fondation créée par la ville de Bienne en 1996.

Que pensent les Suisses alémaniques de cette parité de plus en plus prégnante à Bienne ? Est-ce qu’ils redoutent la « tache d’huile« , à l’image de certains Flamands ? L’article de La Libre répond à cette question et à quelques autres, qui ne manquent pas d’intérêt pour les Bruxellois.e.s.

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