Une voiture de société, sinon rien

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Ce serait sur insistance des syndicats que – quelques jours avant l’ouverture de la conférence sur le climat – ArcelorMittal a décidé d’offrir une voiture de société à chacun de ses 4.700 ouvriers et employés selon De Tijd cité par Express.be. Excusez du peu.

C’est irresponsable et écœurant. On pouvait croire cette époque révolue et les syndicats un peu plus respectueux de l’environnement dans lequel leurs adhérents vont devoir vivre.

Tant que le gouvernement ne remplacera pas ce type de complément de salaire exonéré de contribution sociale, les sociétés continueront à déverser davantage de voitures sur nos routes et à polluer l’air qu’il nous faut respirer.

3 réflexions sur « Une voiture de société, sinon rien »

  1. Brigitte Vermaelen

    Une remarque : ce qui est écoeurant avant tout, c’est d’autoriser le système des voitures de société, défendu surtout par les politiques au nord du pays. C’est cela qu’il faudrait arrêter !

    Je désapprouve aussi l’attitude des syndicats, mais pourquoi leur faire porter le chapeau à eux seuls ??? Soyons cohérents et stigmatisons TOUS les utilisateurs de voitures de société alors.

    Le rôle des syndicats est de défendre l’intérêt des travailleurs : donc, autant les faire profiter du système, même s’il est absurde. Par exemple, il est également honteux que les autorités acceptent de mettre sur le marché des voitures au diesel produisant de nombreuses particules fines. Pour autant, faut-il clouer au pilori les gens modestes qui les achètent par besoin, pour aller travailler, faute de mieux ? C’est un peu facile, non ?

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  2. Arthur – Bruxelle
    Arthur

    Continuons à instaurer toujours plus de piétonniers, de zones de rencontre, des îlots de respiration, de flânerie et de sérénité pour tout le monde en pleine ville. C’est toujours ça que les automobilistes ne nous prendrons plus…

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