Un tribunal ordonne la suspension de l’urbanisation et l’imperméabilisation des sites et terrains non bâtis à Bruxelles. C’est une première et c’est à une action de la société civile et de 1.330 citoyens et citoyennes, qu’on doit cette victoire « historique ». Même s’il n’est pas exclu que la Région aille en appel, ce dont elle ferait bien se passer, pour être cohérente et repartir d’un autre pied. « Nous voulons un accès à un logement sain et à une nature saine pour tous » (We Are Nature).
Le tribunal de première instance estime qu’en poursuivant l’urbanisation sans intégrer les impératifs climatiques, la Région « manque à son obligation générale de prudence ». Elle l’a condamnée à « prendre les mesures nécessaires pour suspendre l’urbanisation et l’imperméabilisation des sites et terrains non bâtis de plus de 0,5 hectare sur son territoire », et ce jusqu’à l’adoption du nouveau Plan régional d’affectation du sol (PRAS), ou au plus tard jusqu’au 31 décembre 2026.
Logements ou Nature ? Cette décision relance le débat entre la protection de la biodiversité et la promotion de nouveaux logements, notamment sociaux. Les défenseurs de l’environnement insistent sur l’importance de préserver les espaces verts pour lutter contre les îlots de chaleur urbains et les effets des canicules, dont tous les Bruxellois pourront être les victimes, les plus fragilisés en tête. Toute la presse en parle ICI.
Friche Josaphat – vrt nws
