Billet d’humeur

Des sacs poubelles de toutes les couleurs plein les rues. Des sacs sortis le mauvais jour. Des sacs éventrés. Y en a marre de voir nos trottoirs crouler sous les ordures. D’autres villes font autrement. Font mieux. Les riverains s’y débarrassent de leurs déchets quand ils veulent et à proximité de chez eux.

L’expérience entamée dans le nouveau quartier Tivoli, permet aux habitants munis de leur badge, d’ouvrir chacune des quatre bulles de couleur pour y déverser leurs différents types de déchets, de jour comme de nuit; Un peu comme les bulles à verre enterrées, mais avec un badge. Avec un minimum de civisme, cela semble marcher. Pas de dépôts autour des bulles ce jour là. Expérience à suivre.

Un article de Brussels Times, traduit pour vous, annonce que la commune d’Ixelles dit vouloir étudier l’installation de conteneurs à déchets souterrains, comme alternative au dépôt de sacs poubelles dans les rues. Peut-on espérer que cela se fasse en coordination avec l’Agence Bruxelles Propreté, qui est en charge du ramassage et du traitement de tous les déchets de la Région ? Le choix d’emplacements adéquats, le coût des installations et leur entretien, ne sont évidemment pas négligeables. Près de 15 000 conteneurs nécessaires pour couvrir la Région.

Poubelles enterrées dans le quartier Tivoli à Laeken

Un droit de rebond. Dans la réforme du chômage, une mesure inédite devrait permettre à tout salarié, avec au moins dix ans de carrière, de prendre le risque de démissionner une fois, sans perdre ses droits au chômage. Un plus pour celles et ceux se sentent enfermés dans une « cage dorée ». Des emplois stables et sécurisants… mais insatisfaisants.

Colocations solidaires. Chaque année, 40 nouvelles colocations solidaires se concrétisent à Bruxelles, à l’initiative de l’asbl Singa, qui en compte déjà plus de 200. Deux formules: une cohabitation transitoire de 6 à 9 mois, avec une participation financière plafonnée à 250€ et une colocation longue durée avec bail classique. L’objectif vise à créer des ponts entre les Bruxellois et les personnes réfugiées.

Façade caméléon. Une simple peinture extérieure fait ce que réalise la nature: elle s’adapte aux saisons. Un revêtement thermochromique change la couleur d’une façade en fonction la température. Un blanc lumineux au-dessus de 25°C, un gris profond quand la température baisse. Une réduction de 25 % des besoins en énergie pour chauffer ou refroidir un bâtiment. Reste à démontrer la performance dans le temps.

Belgian chocolate. La tradition et le savoir-faire du chocolat belge sont désormais inscrits à l’inventaire du Patrimoine culturel immatériel de Bruxelles. Le chocolat devient ainsi le 22e élément constitutif de l’identité, du folklore et de la culture bruxelloise.

Loyers abusifs. Les bonnes nouvelles se font rares dans cette Région toujours sans tête. La mise en application de l’ordonnance visant à lutter contre les loyers abusifs est sans doute une bonne nouvelle pour les locataires, mais pas nécessairement pour les propriétaires, dont les loyers ne pourront dépasser de plus de 20 % les montants de la grille indicative fixée par la Région. Une grille contestée ICI  et LA.

Des économies au parlement. Une fuite nous apprend qu’il est question de toucher à la rémunération de nos parlementaires et autres avantages dont ils bénéficient. Des mesures qui devraient permettre d’économiser environ 7 millions d’euros. Cela ne règlera par le problème de la dette, qui pourrait atteindre 15 à 20 milliards d’ici 2028, mais cette mesure – pas encore votée – serait un signe de la part des parlementaires, dont le président est le mieux rémunéré du pays (avec plus de 225.000 euros bruts par an).

En mai, tonte à l’arrêt. Durant tout le mois de mai, on laisse pousser l’herbe, les fleurs et… la vie. Une pause dans l’entretien des pelouses permet aux abeilles et papillons de trouver refuge et nourriture dans les espaces verts. Quelques mètres carrés peuvent faire la différence. Les espace publics s’y mettent, les habitants aussi. La nature dit Merci.

Jamais sans eau. A Bruxelles, la gourde réutilisable est devenue un accessoire incontournable. Autant de bouteilles de plastic en moins. DaarDaar permet l’analyse de cet objet iconique, qui dépasse de loin la seule lutte contre les plastics.

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