Archives de catégorie : Sécurité

Gand montre l’exemple.

Un canal qui refait surface, des places minérales qui deviennent des parcs, une friche industrielle transformée en parc public ou encore le verdissage des façades… À Gand, tous les moyens sont bons pour entamer l’adaptation de la ville aux climats du futur. Après des années de bétonnage, Gand devient une ville-éponge. Elle démontre que c’est possible.

Un exemple pour Bruxelles ? Gand soutien la verdurisation des façades, comme nous la connaissons déjà à Schaerbeek et à la Ville de Bruxelles. La « Brigade gantoise des jardins suspendus » aide les habitants à créer un jardinet sur leur façade. Le plan climat de Gand prévoit également que toute voirie qui doit être rénovée, devra être débétonnée à hauteur de 30%.

C’est un choix de société qui ne s’opère pas toujours sans confrontation. Gand a fait face à de nombreux défis. Le nombre de places de stationnement a drastiquement diminué au cours des quinze dernières années. Cela a valu des menaces de mort pour l’échevin Filip Watteuw. Pour lui, « si Gand subissait une catastrophe comme celle dans la vallée de la Vesdre, il y en aurait pour 3 milliards d’euros de dégâts. Verdir et désimperméabiliser sera infiniment moins couteux ».

photo Assuralia

Screenshot

La drogue est partout.

Billet d’humeur

La drogue ? mais on serait mieux inspiré en parlant DES drogues. Celles qui envahissent nos vies: les opiacés, le cannabis, l’alcool, le tabac, les médicaments, les protéines des sportifs,  le sucre, les médias sociaux, le porno, les jeux, le streaming, …  des produits qui procurent un certain plaisir, mais développent aussi rapidement des addictions et accoutumances, dont il est difficile de se débarrasser.

Aujourd’hui, les drogues peuvent toucher toutes les catégories de la population. Tous les âges et toutes les classes sociales. A Bruxelles, lorsque l’on parle de drogues, on pense surtout au cannabis, à la cocaïne et au crack, aujourd’hui presque disponibles à chaque coin de rue. Pour certains, la drogue a remplacé le travail. Simples guetteurs ou dealers sont des jobs bien payés. Ils ne nécessitent pas de qualification … mais quelques risques. La commissaire nationale aux drogues veut que l’on s’attaque prioritairement aux vendeurs.

Légaliser et contrôler l’usage du cannabis, pour mieux se concentrer sur les drogues dures ? Ouvrir des centres de consommation à moindre risques ?  Mettre plus de bleu dans les rues ? Le futur de Bruxelles se joue aussi sur les choix qu’elle va opérer en collaboration avec le fédéral. Pour ce qui est de la légalisation de certaines drogues « douces », la balle est dans le camp du fédéral, qui ne l’a cependant pas inscrit dans son accord de majorité.

Une police qui protège.

Les médias sociaux ont largement documenté les brutalités de certains policiers à l’encontre de manifestants pacifiques ou déjà menottés et plaqués au sol. S’il incombe à la police de protéger le mobilier urbain et les propriétés privées et publiques des attaques  d’un certain nombre de casseurs, rien ne pouvait justifier un tel usage de la force, de matraques téléscopiques, de spray au poivre ou de gaz lacrymogènes.

Tout cela n’a rien de réjouissant pour un joyeux lundi, mais ce qui s’avère cependant réjouissant, c’est de voir le syndicat policier CGSP-ALR condamner l’usage disproportionné de la force par la police. Le syndicat demande même aux parlementaires de créer une commission d’enquête sur “les agissements de certains agents qui salissent l’honneur de l’ensemble de la profession”.

Si toute violence à l’encontre de la police est condamnable, le droit de manifester pacifiquement doit aussi être garanti par les forces de l’ordre. Les derniers évènements et le défoulement de certains gardiens de la paix pourraient décourager des citoyens d’encore participer à des manifestations. La commission d’enquête devrait apporter plus de clarté et établir les responsabilités.

Bruxelles au-delà de la voiture.

Et si nous libérions Bruxelles de la voiture ? Une semaine  d’automne pour rêver avec d’autres. Une série de lunchs-rencontres, pour penser Bruxelles plus juste, plus respirable et plus vivante. Il fallait oser. Ils l’ont fait.

Pendant quatre midis, citoyens, experts, étudiants, artistes, urbanistes et acteurs de terrain se retrouvent pour croiser idées, expériences concrètes et visions d’avenir. De la stratégie régionale aux occupations temporaires, en passant par les projets de rénovation urbaine, chaque jour ouvre un nouvel horizon pour repenser ensemble l’espace public bruxellois.

En novembre, tous les midis de 13h à 14h au Zinneke rue Masui 13. Café offert.
Lundi 3 : Espace public, voitures et justice sociale
Mardi 4 : Faire de la place pour les citoyens et la nature
Mercredi 5 : Imaginer et expérimenter des nouvelles utilisations de la rue
Jeudi 6 : Mise en place de nouveaux aménagements urbains
Vendredi 7 : Expositions des résultats de l’atelier

Les infos trilingues c’est ICI.

 

Un chaos sans limites ?

Dans un éditorial du Soir, Béatrice Delvaux, généralement mesurée, parle d’un chaos sans limites et se demande quand la descente aux enfers de Bruxelles s’arrêtera ? Quand les politiques qui sont censés diriger la Région reprendront-ils leurs esprits et cesseront de mettre en danger les organisations, les entreprises, les institutions et surtout les citoyens et citoyennes dont ils et elles ont la charge ?

Le Samusocial qui héberge chaque jour 2.000 personnes, dont un quart d’enfants, attend toujours le versement de subsides et d’une dotation. Nombre d‘associations alertent sur les difficultés qu’elles ont à remplir leurs missions, et sur la nécessité de couper dans leur personnel et les services qu’elles rendent à la population.

La fermeture par la banque Belfius de sa ligne de crédit est un signe supplémentaire, de la perte de confiance dans la gouvernance et la situation économique et financière de la Région. Selon Béatrice Delvaux, l’arrivée de Frédéric De Gucht (Open VLD) sur la scène politique bruxelloise n’a fait qu’ajouter du chaos au chaos. Serions-nous face à un modèle en bout de course ?