Un canal qui refait surface, des places minérales qui deviennent des parcs, une friche industrielle transformée en parc public ou encore le verdissage des façades… À Gand, tous les moyens sont bons pour entamer l’adaptation de la ville aux climats du futur. Après des années de bétonnage, Gand devient une ville-éponge. Elle démontre que c’est possible.
Un exemple pour Bruxelles ? Gand soutien la verdurisation des façades, comme nous la connaissons déjà à Schaerbeek et à la Ville de Bruxelles. La « Brigade gantoise des jardins suspendus » aide les habitants à créer un jardinet sur leur façade. Le plan climat de Gand prévoit également que toute voirie qui doit être rénovée, devra être débétonnée à hauteur de 30%.
C’est un choix de société qui ne s’opère pas toujours sans confrontation. Gand a fait face à de nombreux défis. Le nombre de places de stationnement a drastiquement diminué au cours des quinze dernières années. Cela a valu des menaces de mort pour l’échevin Filip Watteuw. Pour lui, « si Gand subissait une catastrophe comme celle dans la vallée de la Vesdre, il y en aurait pour 3 milliards d’euros de dégâts. Verdir et désimperméabiliser sera infiniment moins couteux ».
photo Assuralia
