L’agriculture urbaine se développe, mais ne suffira jamais à nourrir plus d’un million d’habitants. Nous avons besoin des agriculteurs et ne pouvons accepter qu’ils soient maltraités. La presse a largement relayé les actions légitimes et spectaculaires du monde paysan, même si nous ne pouvons accepter les excès auxquels certains se sont livrés au détriment de Bruxelles, victime innocente.
L’ONG Natagora constate que les agriculteurs sont coincés dans un marché mondialisé, confrontés à des prix dictés par la grande distribution et acculés par l’inflation qui a oublié d’adapter leurs revenus. Elle épingle aussi le décalage entre des revendications légitimes, comme des revenus dignes et la nécessaire suppression de traités de libre-échange comme le Mercosur et la pauvre réponse livrée par l’Europe, qui sape des normes environnementales capitales.
Déroger sur les jachères et la gestion durable de l’azote, négliger les surfaces et éléments « non-productifs » comme les haies, mares, arbres, bordures de champ, jachères mellifères…, n’est pas la solution. La biodiversité, enjeu clé pour la survie de l’agriculture, est menacée. L’effondrement de celle-ci est le principal risque pour notre sécurité alimentaire dans les prochaines années. Beaucoup plus ICI.
L’Europe a-t-elle cédé aux puissants lobbies ?
