Les 27 pays de l’Union ont poursuivi les négociations sur la loi Climat 2040 pour aboutir à un compromis qui affaiblit la proposition initiale, mais qui a su rassembler la majorité qualifiée requise, sans le « oui » de la Belgique. Un membre fondateur incapable de prendre position par manque de consensus entre ses différents niveaux de pouvoir était cantonnée au rôle de spectateur.
« C’est un recul politique majeur, affaiblissant la crédibilité de la Belgique au sein de l’Union européenne et sur la scène internationale », a estimé le ministre fédéral du Climat Jean-Luc Crucke (Les Engagés). Il alerte depuis plusieurs mois sur le blocage de la Fandre et sur la montée d’un discours climato-sceptique au sein du gouvernement fédéral, niant les gains économiques et technologiques de la transition.
Quant à la Région de Bruxelles – capitale de l’Europe – elle était toujours en « affaires courantes » puisque sans gouvernement de plein exercice depuis plus de 500 jours. Une image qu’il faudra du temps pour redorer …
