Dimanche 5 octobre, une nouvelle Marche pour le Climat démarrera à 13h de la gare du Nord pour se terminer au parc du Cinquantenaire. Encore une ? Mais oui, et heureusement, parce que notre futur mérite mieux qu’une attention distraite. Le contraste demeure saisissant entre les alertes des scientifiques et la lenteur des autorités à prendre les mesures qui s’imposent. Ne parlons même pas de ceux qui restent eurosceptiques, mais plutôt d’une sorte de lassitude, d’un certain « à quoi bon. »
Oui, on a besoin de votre présence à cette marche, parce que chaque année elle est un peu moins suivie. Le temps des 75.000 participants est déjà loin. Cela permet aux ministres de l’Arizona de décréter une pause. Une pause ? Les feux de forêts et les inondations ne font pas de pause et notre pays n’est pas épargné. Notre réseau d’égouts serait incapable de résister à une trop grande multiplication des espèces de déluges, comme nous en avons déjà connu l’un ou l’autre.
Dans un édito du Soir, l’Agence européenne pour l’environnement – instance scientifique indépendante qui fait autorité – dévoile son dernier diagnostic : « Globalement, l’état de l’environnement en Europe n’est pas bon » ; « Dans l’ensemble, la biodiversité est dégradée » ; « La situation s’est aggravée et le mouvement va se poursuivre à l’avenir » ; « La nature n’est pas un luxe, c’est un élément clef tant pour la santé humaine que pour notre prospérité. » Faut-il en dire plus pour exiger de remettre le climat en haut de l’agenda du pays et de l’Europe ? On se verra dimanche ?
