Financer l’armement ?

La plupart des banques ont récemment revu leur politique d’investissement pour les portefeuilles qu’elles gèrent au nom de leurs clients. De nombreux clients estiment qu’elles devraient investir davantage dans la défense du pays. D’autres rappellent qu’il existe aussi des clients qui préfèrent éviter ce secteur, même s’il s’avère rentable.

Les banques disent tracer une ligne nette entre les armes conventionnelles et celles dites controversées. Elles s’abstiennent de financer des armes proscrites par des traités internationaux: armes à sous-munitions, mines antipersonnel, ainsi que les armes biologiques et chimiques. Pour Belfius, à la différence de KBC ou de Delen Private Bank, investir dans une entreprise produisant des armes nucléaires est parfois considéré comme acceptable. L’Echo en dit plus et publie une liste noire ICI.

L’excellente performance boursière des entreprises actives dans ce secteur – autrefois ostracisé- est évidemment un argument de poids. Vu la relative discrétion qui pèse sur l’information, si vous disposez d’un portefeuille, il peut être judicieux de prendre contact avec votre banque pour lui préciser les types de placements que vous acceptez et ceux auxquels vous refusez de contribuer.

1 réflexion sur « Financer l’armement ? »

  1. Veronique de Potter

    Il est vrai que le complexe militaro-industriel (contre lequel le général/président Eisenhower nous mettait déjà en garde en 1961) ne s’est jamais si bien porté. Les interventions militaires et le chaos qu’elles génèrent font le malheur des uns et le bonheur des autres. Et nos dirigeants actuels se complaisent à entretenir la crainte d’une prochaine invasion (et occupation) de l’Europe par la Russie qui n’est étayée par rien et la nécessité d’un réarmement au détriment des politiques sociales européennes, alors que, jusqu’à présent, la machine de guerre ça a été l’OTAN, une prétendue organisation de défense…

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