Airbnb en question.

Qui de nous n’a jamais logé chez l’habitant ? Une expérience souvent sympathique, conviviale et économique. Aujourd’hui Airbnb en a fait un business lucratif, dont le nombre excessif de chambres prive les centre-villes d’une partie de leurs habitants et dont l’accueil se limite trop souvent à un simple boîtier code. Plusieurs grandes villes ont fini par prendre des mesures pour en limiter le nombre, en vue de préserver leur parc immobilier et le prix des loyers.

Avec une occupation de près de 30% de l’offre de logement (1) dans le centre historique, Bruxelles n’est pas en reste. La Région a donc fini par adopter des règles successives – et pas toujours très claires – pour limiter le nombre de logements touristiques. Il y a notamment l’exigence d’un certificat de conformité (difficile à obtenir des communes) et une taxe de séjour à prélever auprès des visiteurs. Beaucoup de propriétaires viennent de se voir sanctionnés brutalement pour ne pas avoir versé ces taxes de séjour ou produit ce certificat.

Faute de gouvernement, la règlementation ne peut être revue ni clarifiée. Propriétaires et visiteurs sont  mécontents. Les habitants aussi se plaignent de ces visiteurs qui ne sont là que pour faire la fête et qui mobilisent des appartements entiers, alors que la ville manque cruellement de logements payables. Si le sujet vous intéresse, vous trouverez ICI quelques articles de presse qui en disent plus.

(1) Hugo Périlleux, géographe à l’ULB

1 réflexion sur « Airbnb en question. »

  1. bernard

    Je trouve qu’on est dans la « Nef aux fous ».
    Nous avons voté pour un gouvernement bruxellois depuis 14 mois et… toujours rien.

    Tous ces mandataires publics sont payés à ne quasi rien faire.

    Pendant ce temps les Bruxellois qui essayent de trouver des sources de revenus complémentaires sont taxés, amendés, pénalisés, …

    Quelle folie cette absence de cohérence.

    Bernard

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