De locataire à propriétaire.

La crise du logement ne sévit pas qu’à Bruxelles. Des bidonvilles prospèrent dans les townships pauvres d’Afrique du Sud. Si à Bruxelles, des asbl comme Diogène ou CLTB proposent des solutions, en Afrique des initiatives privées tentent d’y répondre, par la construction de micro-immeubles dans les jardins et arrière-cours de petits propriétaires. CityLab raconte comment une start-up a déjà commencé à y construire des studios d’environ 20 m2.

La société s’occupe de la construction, de la location et de l’entretien. Elle loue les unités pour une moyenne de 4 000 rands (215 $) par mois. Les logements seraient trop exigus ici, mais là-bas, la vie se déroule essentiellement à l’extérieur, grâce au climat. La start-up s’avère rentable, bien qu’elle retourne 15 % des revenus locatifs aux propriétaires des terrains. Au bout de dix ans, ils deviennent aussi propriétaires à part entière des appartements.

Ces logements sont structurellement sains, abordables, avec des titres de propriété clairs et des raccordements légaux aux services publics, contrairement aux logements informels construits sans permis. Les familles se constituent ainsi un patrimoine générationnel et améliorent leurs conditions de vie. Apparemment un win-win intéressant, qui devrait plaire à l’Arizona, mais qui reste encore à démontrer dans la durée.

 

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