Les finances de Bruxelles virent au rouge sang. Le budget 2025 affiche un déficit de 1,6 milliard d’euros (sur un total de 7 milliards), et les douzièmes provisoires, censés ne pas entraîner de dépenses supplémentaires, seront largement dépassés d’ici la fin du mois de juin.
Pour redresser la barre, des mesures structurelles telles que des réformes, des économies ou de nouvelles recettes sont nécessaires, mais il faut pour cela un gouvernement doté des pleins pouvoirs. Or, celui-ci n’est pas en vue. Sven Gatz a élaboré un plan en quatre mesures, qui devrait permettre de respecter les promesses faites à Standard and Poor’s, l’agence de notation qui prépare une nouvelle évaluation de l’économie bruxelloise.
« Ces quatre mesures sont nécessaires pour ne pas s’écarter davantage de la trajectoire budgétaire pluriannuelle. Cela comporte des risques réels, tels qu’une nouvelle augmentation de la dette et une boule de neige des taux d’intérêt. Dans un tel scénario, la continuité des services publics ne pourrait plus être assurée à long terme ». Voyez ces quatre mesures dans l’interview de Bruzz traduite pour vous ICI. Et puis aussi, l’analyse de Trends Tendances, qui estime qu’on tourne en rond.

Mais quelle honte ce déni de démocratie.. Comment n’est-on pas encore dans la rue comme en 1789 ?
Qui bloque ? Clairement Ahmed Laaouej ! Aucune intention de discuter : on est dans le dogmatisme qui fait le lit du dictat. Plus de la moitié des Belges veulent un régime fort qui prend des décisions rapides. On y est….