Non pas la faillite, mais une véritable menace pour l’autonomie de Bruxelles. « On va continuer à nous prêter, mais à quel taux ? On a encore de la dette avec des taux très bas, mais les taux sont de 3% pour celle que l’on crée et celle que l’on refinance. On y perd deux fois » (Guillaume Delvaux UCLouvain). « Avec une moyenne de 500 millions d’euros à rembourser chaque année en tenant compte des intérêts, la situation bruxelloise est encore gérable pour le moment » (Sylvain De Bus Candriam).
Le prochain gouvernement bruxellois devra faire des choix, sauver telle ou telle politique, mais pas tout. L’absence de vision globale inquiète Magali Verdonck (Dulbea ULB). « Si le Fédéral était amené un jour à prêter de l’argent à Bruxelles, cela se ferait forcément selon ses termes et conditions. Il y aura un droit de regard. La suppression du fonds Beliris était sur la table de l’Arizona, son maintien pourrait être conditionné. Bruxelles serait très affaiblie dans toutes les discussions ».
« Le Fédéral pourrait accorder des prêts pour réduire le déficit, mais même s’il n’y a pas de tutelle institutionnalisée, l’augmentation de la dette représente une véritable menace pour l’autonomie de Bruxelles » (Guillaume Delvaux). Dans L’Echo, Pauline Deglume poursuit l’analyse de la situation. Dans Le Vif, l’article de Wim Moesen est encore plus sévère. Il est clair, que se mettre à table pour constituer un gouvernement de plein exercice est indispensable et urgent pour maintenir le navire à flot.

Déjà, abandonnons immédiatement le projet pharaonique de métro 3. Le projet de partenariat privé-public évidemment cher au MR ne fera que reporter le problème.
Les études scientifiques de Michel Hubert (St-Louis – UCL) et Frédéric Dobruskes (ULB) prouvent que c’est seulement un projet de prestige qui ne servira à rien en termes d’amélioration de la mobilité en RBC, parfois même le contraire à cause des ruptures de charges qu’il occasionne, notamment à Albert.
Voir pour cela le projet alternatif de premetroplus.be.