Une N-VA diabolique ?

Des réactions diverses après ce billet sur la difficile formation d’un gouvernement bruxellois sans la N-VA. Aujourd’hui, plus grand parti de Flandre – et de Belgique – la N-VA a pu éviter l’accession du Vlaams Belang à cette première place, annoncée et redoutée aux élections de juin. Incontournable pour la formation d’un gouvernement fédéral, le roi a nommé Bart Dewer (N-VA) formateur. S’il réussit, il sera notre Premier ministre et s’il échoue, il démontrera que ce pays est ingouvernable …

Bruxelles gérée, avec la N-VA dans l’équipe, n’est certes pas le premier choix des Bruxellois. La députée  N-VA bruxelloise, Cieltje Van Achter, a cependant clarifié ses intentions ICI. Si cela la distingue des propos d’un Théo Francken, cela ne suffit pas à rassurer le PS, qui ne veut pas se mettre à table avec elle. Un PS pourtant d’accord d’y être avec un MR, qui vient d’accueillir la tête de liste du parti d’extrême droite Chez Nous et dont le candidat ministre-président ose regretter que « Bruxelles a été trop longtemps gérée par des Bruxellois » … On peut pardonner.

Le PS reproche aussi à Cieltje Van Achter de prendre ses instructions à Anvers et de rouler pour la Flandre plutôt que pour Bruxelles. D’autres partis candidats au pouvoir prennent cependant manifestement leurs instructions à Mons ou à Namur. Sans doute moins au boulevard de l’Empereur (PS), vu les relations tendues entre Magnette et Laaouej. A quand donc des partis bruxellois et des listes bilingues pour respecter l’électeur ?

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