A quoi joue le PS bruxellois ?

Billet d’humeur.

C’est en prenant la N.VA à bord, que l’aile néerlandophone du futur gouvernement bruxellois a finalement vu le jour, après 6 mois de négociations ardues. Cela n’était pas le premier choix de la formatrice, mais finalement le seul possible. Ne voilà-t-il pas que le PS s’immisce dans la composition de cette aile flamande, en menaçant de se retirer de son alliance avec le MR, si la N.VA entre au gouvernement.

Alors qu’il cautionne des alliances avec le PTB, dans des communes où d’autres alliances étaient possibles, voilà que le PS refuse de gouverner avec la N.VA, qui sait pourtant pertinemment qu’elle devra renoncer à nombre de ses revendications communautaires pour qu’un accord de gouvernement puisse être conclu. Rendre la tâche du formateur Leisterth impossible est irresponsable et risque de rendre la Ville-Région ingouvernable.

Ahmed Laaouej, qui se voyait déjà succéder à Rudi Vervoort, n’a toujours pas digéré la victoire en sièges du MR à la Région. Champion des voix de préférence, Laaouej se verrait-il remplacer un Leisterth impuissant comme nouveau formateur ? Les Bruxellois en ont marre. Nombre d’entre eux s’indignent de la zizanie orchestrée depuis les états-majors politiques et ne peuvent accepter que la particratie prenne la Région en otage pour des ambitions personnelles.

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5 réflexions sur « A quoi joue le PS bruxellois ? »

  1. FC

    La particratie est décidément bien malade et ouvre la porte à tous les populismes.
    Ne serait-il pas temps de voter pour des propositions plutôt que pour des hommes ou des partis ?

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  2. Brigitte Vermaelen

    Franchement, je n’approuve pas la diabolisation du PTB dont les médias sont largement responsables, médias qui n’arrivent déjà pas à faire la distinction entre gauche extrémiste et gauche radicale, le terme de communiste est utilisé avant tout pour disqualifier le PTB.
    Ces communistes-là n’ont plus le couteau entre les dents, lisez son programme avant de les combattre. Il suffit d’écouter l’émission d’Arnaud Ruyssen de la Première ccnt le PTB, récoltant l’avais de différents politologues belges : le PTB n’est pas ce que l’on dit sans savoir.

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  3. Jacques Feron

    Le problème n’est pas la NVA mais bien le contenu de la note résultant des négociation entre néerlandophones qui ont manifestement cédé à certaines exigences de la NVA. Cette note contiendrait une série de propositions institutionnelles, comme la fusion des zones de police, des communes et des CPAS. Ce à quoi la majorité des Bruxellois ne souscrit pas forcément et même probablement pas du tout. Les électeurs de la NVA , c’est 9.571 votes sur 470.140 votes valables à Bruxelles. Si on accepte la coalition proposée, c’est avec cette note. Est-ce raisonnable?

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