Trop fréquemment, la presse doit relater des jeunes en difficulté en eau libre. A la fois par indiscipline et parce qu’ils sont mauvais nageurs. Un grand nombre sont d’origine bruxelloise et trop souvent y perdent la vie. Faut-il se résoudre à accepter cette fatalité ?
Il en va de l’aménagement urgent de davantage d’espaces « nageables » surveillés et de l’apprentissage de la natation dans nos écoles. Toutes ne l’ont pas à leur programme. Des parents s’opposent parfois à ce que leurs enfants participent aux cours de natation. Surtout concernant les filles.
Le démontage du parc aquatique Océade, pour faire place à un bien incertain projet Néo, à aussi été dramatique pour les jeunes Bruxellois. Pendant ce temps, nos jeunes meurent trop régulièrement à la mer du Nord ou à Blaarmeersen …

Bien d’accord sur la stupidité de l’expropriation et la démolition de l’Océade, où je n’ai été qu’une seule fois avec mes filles quand elles étaient enfants. Ce n’était pas trop mon truc, mais c’était parfait pour des ados en weekend ou en vacances.
Perso, j’attends toujours un vrai grand plan d’eau nageable public en plein air (et pas chauffé) à Bruxelles (la seule piscine en plein air de Bruxelles qui se trouvait à Evere a été couverte dans les années 80), et je trouve que ce serait bien de le mettre précisément au plateau du Heysel à la place du complexe Néo ou bien en bordure du canal ou bien sur une péniche, peu importe (faute de pouvoir nager DANS le canal).
Pour lire tout l’article du BEM : https://www.ieb.be/Et-moi-je-veux-nager
Yvan, si tu ne lis pas ce journal, je t’invite à le faire ! On y trouve des dossiers bien faits sur des sujets qui se rapportent à l’urbanisme bruxellois.
En effet…Et à cela s’ajoute le diminution du nombre des piscines publiques. Bruxelles en Mouvements , le bimestriel de Bruxelles Environnement y consacre un article dans son n° de mai/juin 24. « …entre 1995 et 2019 le nombre de piscines accessibles au public en Flandre et à Bruxelles est passé de 486 à 299, soit une diminution de presque 40% ». Alors qu’on assiste à une augmentation des centres aquatiques gérés par le privé. Cet article dénonce « les inégalités sociales importantes qui découlent de ce délitement de l’équipement public »