Tout comme les humains, les animaux et les plantes ont le droit d’exister, même en ville. Aujourd’hui, on constate que les activités humaines menacent gravement la diversité biologique. Sur environ huit millions d’espèces animales et végétales connues, près d’un million est menacé d’extinction, dont des insectes pollinisateurs, indispensables pour la fécondation des plantes et la formation de fruits.
« On peut considérer que chaque être vivant a le droit d’exister sur cette planète: cette dernière est un lieu de vie pour toutes et tous, pas seulement pour les humains. Ainsi, chaque être a une valeur en soi, une valeur intrinsèque et devrait à ce titre pouvoir vivre, même si les humains le jugent inutile ». Il ne s’agit plus pour nous de dominer la nature. Destiné directement aux juniors, cet article de The Conversation va plus loin.
L’article aborde notre valeur relationnelle avec la biodiversité. Elle définit qui nous sommes, notre histoire et notre identité. Les trois grandes valeurs de la biodiversité – existence, utilité et relation – la rendent importante et irremplaçable. Il est crucial d’en prendre soin. Certains rêvent déjà d’une Charte du Droits du Vivant, même si accorder des droits à d’autres qu’aux humains a longtemps heurté – et heurte encore – notre tradition juridique autant que philosophique, comme l’affirme CairnInfo.
Programme de recherche de l’Université de Toulon
