Ici, on parle rarement d’Intelligence Artificielle (IA). Et pourtant, les « techies » d’aujourd’hui sont bien éloignés des programmeurs de la génération précédente. Ils se contentaient souvent de travailler à « inventer des applications pour commander à manger » … Les créateurs de l’IA sont eux persuadés de participer à « la plus grande révolution de l’histoire de l’humanité ». Même si un lecteur préfère parler de « synthétiseurs » artificiels plutôt que d’intelligence. Il se méfie d’un discours consensuel vite considéré comme « la » vérité.
Les grands modèles de langage, capables de générer du texte, vont devenir si performants que « le concept entier de programmation d’ordinateurs va, à terme, être remplacé ». Plus besoin de codeurs. Les « perturbateurs » d’hier seront les perturbés de demain… « Nous ne serons plus des consommateurs, mais des producteurs ». « Dans vingt ans, les gens feront peut-être des choses plus intéressantes que de répondre au téléphone toute la journée dans les centres d’appels » … Le Monde en dit plus ÌCI.
L’intelligence artificielle est la nouvelle ruée vers l’or. Les investisseurs déversent leur argent sur les start-up, comme il y a dix ans sur les réseaux sociaux. San Francisco était dite en perdition, aujourd’hui elle est la capitale mondiale de l’IA. Le maire y a proclamé des réductions d’impôt pour les entreprises technologiques qui y signeraient un bail de plus de trois ans. Et Rudi Vervoort ?
Déjà chargé et testé l’application CoPilot de Microsoft ?
