Des journalistes du quotidien L’Echo se sont livrés au périlleux exercice de prévisions pour 2024. Parmi celles-ci, nous avons retenu celle de la constitution rapide d’un nouveau gouvernement, suite aux élections de juin 2024. « Alors que tout le monde prédisait que les négociations allaient s’éterniser, le résultat des élections précipite les choses. Un nouveau gouvernement prête serment mi-septembre … »
« Ensemble, Vlaams Belang et N-VA ont décroché une claire majorité en Flandre. La Vivaldi ne dispose plus de majorité à la Chambre. Voir le président d’extrême-droite Tom Van Grieken reçu le premier au Palais, juste avant Raoul Hedebouw, président du PTB, crée un électrochoc. Le PS saisit la main tendue par le président de la N-VA Bart De Wever pour «apaiser le pays». Les deux partis peuvent rapidement compter sur le soutien des sociaux-chrétiens. Et les libéraux finissent par suivre.
C’est Paul Magnette, le président du PS, qui décroche le poste de Premier ministre. L’accord, qui combine un programme tourné vers le socio-économique et la préparation d’une autonomie accrue pour les Régions et les Communautés, est négocié en un temps record, en s’appuyant sur ce qui avait déjà été discuté en 2020, quand PS et N-VA avaient été proches de former un gouvernement d’urgence ». Voilà donc ce que des journalistes de L’Echo imaginent pour la Belgique, à la suite des élections de juin.

Il faudrait peut-être préciser que c’est du second degré, ces prévisions. Ce gouvernement en septembre, c’est aussi peu probable que Elon Musk président des USA…