Une Belgique à cinq ?

La future et probable Belgique à quatre, vous connaissez: Bruxelles, Flandre, Wallonie et Ostbelgien. Mais on oublie souvent un autre acteur: l’Etat fédéral. Un pouvoir qui est élu directement et qui conserve des leviers importants liés à la solidarité, tels que certaines parties de la sécurité sociale et le pouvoir fiscal, sans compter les fonctions régaliennes et la gestion de la dette. Un Etat qui gagnerait d’ailleurs à réinstaurer une circonscription fédérale, qui permettrait aux citoyens de tout le pays de réélire ou de sanctionner des ministres fédéraux en fonction de leurs prestations.

Dans une opinie à De Tijd, Willem Sas estime qu’entre l’unitarisme et le confédéralisme/séparatisme, il existe une troisième voie, qui est déjà suivie par la Suisse, l’Allemagne, le Canada et les États-Unis: le fédéralisme territorial classique. Pour lui, c’est la seule solution, si l’efficacité devient réellement notre principe directeur plutôt que l’idéologie ou l’urgence politique, comme dans les précédentes réformes de l’État. Il s’en explique fort bien dans la traduction pdf en bas de page.

La semaine dernière c’est Re-Bel qui organisait un séminaire virtuel à propos d’une Belgique basée sur quatre Régions. Animé par Béatrice Delvaux (Le Soir) et Karel Verhoeven (De Standaard) on y a entendu Sven Gatz, ministre bruxellois Open VLD et Paul Magnette président du PS. Paul De Grauwe et Philippe Van Parijs de Re-Bel en ont tiré les conclusions. Les slides chiffrés se retrouvent dans le pdf en bas de page et vous pouvez réécouter le webinaire complet ICI.

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