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Le fédéral va bien finir par devoir trancher entre le respect des normes de bruit  légales (1) de Bruxelles et la position de la Flandre qui refuse toute restriction au développement de Zaventem (2) mais refuse également le transfert des vols les plus bruyants au-dessus de son territoire.

Des solutions existent pour exposer moins de personnes aux nuisances, pour échapper aux amendes et éviter des pertes d’emplois. Elles sont récapitulées ICI par le mouvement citoyen Pas Question et soutenues par la plupart des comités de quartier bruxellois. Elles ne nécessitent pas la création de nouvelles routes aériennes.

Lorsque le ministre Bellot s’en prend à notre ministre de l’Environnement et  invoque les nouvelles réglementations européennes de juin dernier pour justifier son immobilisme, il se méprend. Les solutions proposées n’affectent en rien la capacité de l’aéroport et peuvent être prises immédiatement. Il ne manque pas d’air lorsqu’il invoque l’Europe, alors que plusieurs mises en garde lui ont été adressées par les associations – ainsi qu’à Jacqueline Galant – en vue d’apporter des réformes structurelles avant l’échéance européenne de juin, qui les rend effectivement plus difficiles.

Le Premier ministre va devoir mouiller sa chemise et les partis francophones faire pression sur lui pour maintenir l’habitabilité de Bruxelles comme le fait courageusement Céline Fremault.

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(1) les normes de bruit bruxelloises ont été avalisées par les plus hautes instances du pays dont notamment les Chambres francophones et flamandes du Conseil d’Etat. L’aéroport et les compagnies ont eut 15 ans pour s’y adapter avant la fin de la (longue) période de tolérance accordée par Bruxelles.
(2) La Flandre bénéficie de plus de 80% des emplois à Zaventem mais entend partager « équitablement » les nuisances avec Bruxelles. Pour ne pas entraver le développement de l’aéroport, la Flandre n’a fixé aucune norme de bruit pour protéger ses citoyens.