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C’est le prix à payer pour le départ annuel de près de 30.000 Bruxellois de classe moyenne, selon les calculs d’Emmanuel De Bock (FDF) cité par l’Echo. Ceux qui dénoncent régulièrement la « gentrification » de la ville vont devoir revoir leurs calculs.
En 2000, les personnes avec des revenus annuels bruts entre 20.000 et 50.000€ représentaient encore 34,2% des habitants de notre Région, en 2011, elles ne représentaient plus que 28,5%. Le départ de la classe moyenne provoque une dualisation des revenus. Il crée à la fois plus de pauvreté et davantage de très riches.
Il est urgent de mettre fin à cette situation qui touche principalement les communes et leurs CPAS. Sans une offre importante de logements moyens abordables parallèlement à davantage de logements sociaux, on va droit dans le mur. La concurrence fiscale entre Régions pérennise l’installation des Bruxellois en périphérie. Une réponse rapide est attendue de la Région.