Gand montre l’exemple.

Un canal qui refait surface, des places minérales qui deviennent des parcs, une friche industrielle transformée en parc public ou encore le verdissage des façades… À Gand, tous les moyens sont bons pour entamer l’adaptation de la ville aux climats du futur. Après des années de bétonnage, Gand devient une ville-éponge. Elle démontre que c’est possible.

Un exemple pour Bruxelles ? Gand soutien la verdurisation des façades, comme nous la connaissons déjà à Schaerbeek et à la Ville de Bruxelles. La « Brigade gantoise des jardins suspendus » aide les habitants à créer un jardinet sur leur façade. Le plan climat de Gand prévoit également que toute voirie qui doit être rénovée, devra être débétonnée à hauteur de 30%.

C’est un choix de société qui ne s’opère pas toujours sans confrontation. Gand a fait face à de nombreux défis. Le nombre de places de stationnement a drastiquement diminué au cours des quinze dernières années. Cela a valu des menaces de mort pour l’échevin Filip Watteuw. Pour lui, « si Gand subissait une catastrophe comme celle dans la vallée de la Vesdre, il y en aurait pour 3 milliards d’euros de dégâts. Verdir et désimperméabiliser sera infiniment moins couteux ».

photo Assuralia

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1 réflexion sur « Gand montre l’exemple. »

  1. Françoise Debatty

    Forest-Bruxelles, dans la vallée de la Senne, a obtenu un « Prix de la Ville Eponge » pour ses tentatives de dé-bétonnage en zone critique.

    Il faut cependant mentionner
    -que nous sommes au DEBUT de quelque chose, et que les réalisations concrètes sont inégales tant en matière d’esthétique qu’en matière d’efficacité
    -et que si, par ailleurs, la commune accepte le stade de l’USG sur les prairies du Bempt, 37.060m2 de béton seront ajoutés sur le sol encore vierge.

    Vous avez dit… cohérence… ???

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