Investir dans l’éducation.

Zuhal Demir – ministre flamande de l’Éducation (N-VA) – enverra les élèves francophones faibles en néerlandais dans des classes séparées, avec la détermination qui la caractérise. Certains pensent que ce n’est pas une punition, mais plutôt une bonne nouvelle pour un grand nombre d’enfants, qui ratent parfois en maths ou redoublent, parce qu’ils ne comprennent pas bien la langue de l’école.

La situation est pire dans les écoles francophones de Bruxelles, où un très grand nombre d’enfants ne parlent pas le français à la maison. Un exemple à suivre ? Après un jardin d’enfants qui pourrait devenir obligatoire dès l’âge de 3 ans, pourquoi pas une classe de « français langue étrangère » pour celles et ceux dont ce n’est pas la langue maternelle ?

La baisse de la natalité devrait pouvoir dégager les marges nécessaires pour rendre cet enseignement spécialisé payable. Certainement si l’on considère les dépenses d’éducation non comme une charge mais  comme un investissement. Devinez qui a dit : « L’avenir d’un pays s’écrit dans les cahiers de ses élèves » ?

 

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