Et si les vagues de chaleur devenaient normales dans le futur? Le retard pris dans les mesures contre le réchauffement climatique en est une explication majeure. En ville il fait déjà facilement 3 degrés de plus qu’en périphérie. Il va donc falloir s’organiser à Bruxelles pour pouvoir y résister. A titre individuel, mais aussi à titre collectif, donc politique.
Si les personnes âgées et les bébés constituent des personnes à risque à privilégier, il y a aussi les travailleurs du bâtiment et de la propreté et bien évidemment les personnes sans chez soi. Dans son éditorial, Fabrice Grosfilley détaille ce qui peut être fait dans l’immédiat chez soi et avec ses voisins. Une solidarité précieuse en ville.
Il évoque aussi des initiatives prise par des villes comme Paris, Lyon ou Athènes, qui publient des cartes de lieux frais: bibliothèques, églises, musées, fontaines… Et Bordeaux et ses brumisateurs. Même en affaires courantes, le gouvernement Vervoort ne pourrait-il pas s’en soucier ? Jusqu’ici, rien qui permette de dire à chaque Bruxellois : « À moins de 500 mètres de chez vous, voilà un endroit où vous pourrez vous réfugier. »
Brumisateurs mis en route à Bordeaux. Photo Sudouest.

Gouvernement Vervoort? Ca existe encore ce truc?