Pas vraiment et pas encore. Poêles à bois et feux ouverts en sursis. Se chauffer au bois est tellement agréable et peut sembler écologique, mais la combustion du bois émet des polluants atmosphériques nocifs, dont des particules fines (PM2.5, PM10), du monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatils (COV). Une exposition prolongée à ces polluants représente un danger à la fois pour l’environnement et pour la santé des occupants.
Les particules fines peuvent pénétrer dans les yeux et les poumons et être à l’origine de problèmes cardiaques et respiratoires, d’irritations, de cancers… Outre les émissions de gaz à effet de serre, la combustion du bois contribue aussi à l’acidification des sols et à la pollution des eaux. A Utrecht, les autorités ont décidé de bannir totalement l’utilisation des poêles à bois et des feux ouverts d’ici 2030 et dès cette année pour les installations dans de nouvelles constructions.
L’Europe a rédigé un projet de loi qui vise à interdire la vente de certains poêles et autres appareils de chauffage au bois non certifiés. Face à la pression de certains pays membres et au spectre de l’écologie punitive, la Commission européenne a décidé de reporter la présentation de son projet La tendance est cependant claire: l’usage du poêle à bois sera de plus en plus encadré et limité. Toutes les précisions et les risques dans cet article de Trends Tendances.
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J’imagine que le chauffage au bois n’est pas aussi nocif en campagne qu’il est à la ville…